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    Jérémy Chaput - Charly Malié (itw du 17/12/2014)

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    Aqui es Sapiac !


    Jérémy Chaput

    Né le 13/10/1987
    Demi de mélée
    1m73 84 kgs
    Ancien Club : Béziers
    Charly Malié

    Né le 05/11/1991
    Demi d’ouverture
    1m85 87 kgs
    Ancien Club : Béziers


    Votre départ de Béziers : pourquoi ?
    Jérémy
     : Moi, mon départ a été simple. Je n’ai pas été conservé. Pas été conservé après la saison que j’ai faite là-bas. Ils me l’on dit assez tôt, se sont rétractés et voulaient me garder, me l’on dit mais c’était trop tard : j’avais décidé de partir.
    Charly : Je n’étais pas tout à fait d’accord avec un des deux entraineurs, celui des ¾. Il me restait un an, j’ai résilié et me suis engagé à Montauban.

    Pourquoi Montauban ?
    Jérémy
     : J’étais en contact avec Xavier. Je l’ai eu au téléphone un lundi, suis venu le mercredi et voilà, ça c’est fait assez rapidement.
    Charly : Moi, c’est Daniel (Bory) qui m’a appelé après le 1/8e. Donc vous n’étiez pas encore monté. J’y ai dit que j’étais encore sous contrat mais on était resté en contact et la venue de Jérémy a fait que je me suis décidé plus vite pour venir jouer à Montauban.

    9 / 10, c’est un package ou séparément c’était possible ?
    Jérémy
     : Moi, c’était sûr que je venais, après c’est Charly qui a décidé de venir.
    Charly : Lui s’était déjà engagé et ça a favorisé le fait que je vienne.
    Les deux : l’un pouvait venir sans l’autre !

    Votre amitié a fait que vous étiez en co-location à votre arrivée : qui cuisine le mieux ?
    Charly
     : (spontanément) C’est moi !
    Jérémy : On est complémentaire. On va dire qu’on est complémentaire.

    Qui reste le plus dans la salle de bain ?
    Charly
     : C’est lui !
    Jérémy : Non !
    Charly : Dis la vérité ! C’est lui, c’est Jérémy Chaput !

    Le plus de temps pour se coiffer ?
    Jérémy
     : Charly !
    Charly : Mais il est fou ce mec ! Chaput aussi !

    Le roi du ménage c’est ???
    Jérémy
     : Chaput.
    Charly : aucune réponse

    On imagine que votre intégration s’est bien passée …
    Jérémy
     : Très bonne intégration. On a été mis à l’aise dès le départ. Déjà avec les recrues, on s’est retrouvé, c’était bien. Puis on a fait une semaine avec les anciens.
    Charly : Oui, nickel, impeccable, tout s’est bien passé !

    Le plus chambreur du groupe, c’est... (Regards embarrassés l’un vers l’autre puis réponse à deux voix)
    Jérémy/ Charly : Oh la la, il y en a plus d’un ! On en fait partie aussi. (Après une courte réflexion commune, 3 noms se dégagent néanmoins) Fred (Urruty) ,Méméd (Amédée Domenech) Gauthier (Gibouin). Il y en a un paquet. Si on devait tous les compter, on fait une équipe de rugby !

    Les plus sérieux alors, les moins chambreurs ?
    Charly
     : Les moins chambreurs… des avants.
    Jérémy : Les moins chambreurs ? Ceux qui ne parlent jamais... ? Oh Serge ! Serge Sergueev !
    Charly : Oui Serge.

    Celui qui met le bazar dans les vestiaires, dans le car, en 3e mi-temps …
    Charly : Gauthier non ?
    Jérémy : On peut mettre… C’est pareil, il n’y en a pas qu’un. On en fait partie aussi. Il y en a beaucoup. Il y a Fredo (Urruty)… nous aussi on fait un peu les cons. C’est un groupe ! S’il y en a un qui fait le con, il n’est pas tout seul !!!

    Les critiques, commentaires sur vos matchs de la part de supporters/spectateurs sur les réseaux sociaux, qu’est-ce que ça vous fait ?
    Jérémy : Moi, déjà j’y vais pas ! Il y a juste sur facebook, j’avais lu 2 ou 3 trucs mais je m’en f… fiche ! Ça ne me dérange pas, j’en ai rien à f…. faire !!!
    Charly : Moi, j’y vais pas, je ne regarde pas, je ne suis pas au courant. Je joue, je viens à la buvette et je rentre à la maison.

    Accros aux réseaux sociaux ? Pourquoi ?
    Jérémy
     : Déjà par rapport à la famille, les amis, c’est un moyen de partager avec des gens qu’on connait, des gens qu’on a côtoyé mais que l’on ne voit pas forcément. Grace à ça on peut leur faire voir où l’on en est dans notre vie.
    Charly : Oui, un moyen de communiquer, de faire vivre nos expériences.

    Son principal défaut ?
    Jérémy
     : (longue hésitation, réflexion) ... Buté ! Dés fois peut-être buté ! Quand il a un truc dans la tête, il l’a pas ailleurs !

    Sa principale qualité ?
    Jérémy
     : Généreux !
    Charly : Généreux aussi !

    Un truc que tu ne lui a pas encore dit ?
    Charly
     : Qu’il me fasse une g....ie mais ça il m’en fait tous les soirs au vestiaire…
    Jérémy : Non, j’ai rien. Je dis tout en général. J’ai jamais eu de secrets pour Charly en fait. On se dit tout.
    Charly : OUI !

    Béziers, Montauban. 2 noms reconnus en rugby. Très objectivement, le meilleur public est où et pourquoi ?
    Charly
     : Pour moi, à Sapiac. Ce n’est pas parce que je suis à Montauban mais c’est la vérité. Ici, qu’on perde ou qu’on gagne, les supporters sont là, ils nous applaudissent. À Béziers, on perd, les supporters sont déjà partis à la fin du match.
    Jérémy : Moi, pareil. C’est complètement différent en fait.
    Charly : Quand on parle de tailler les gens, de supporters qui taillent des joueurs, ici c’est rien par rapport à ce qu’il se passe. Surtout en période de crise. Béziers, pour moi et je l’ai tout le temps dit, c’est l’OM du rugby. Quand ça va bien et qu’il y a des résultats, tout le monde est derrière son équipe. Le week-end après, on passe à travers : on est tous des chèvres, juste bon à jouer en 3e série. Il y a des exceptions bien sûr mais pour certains c’est ça. Quand on voit les classements de spectateurs, Montauban est loin devant Béziers. Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente, il y aura toujours du monde. En étant objectif. Vraiment !
    Jérémy : C’est ça ! La même chose.

    Ce match qui arrive contre votre ancien club, vous le ressentez comment ? Un match particulier, un match comme un autre à faire dans la saison ?
    Jérémy
     : L’état d’esprit, il est là. C’est vrai que c’est notre ancien club donc ça nous tient à cœur. On se prépare comme il faut pour les accueillir comme il faut ! C’est un match particulier pour moi.
    Charly : Le match en lui-même est un match comme un autre. Le seul truc, c’est ma famille qui habite toujours à Béziers, mon père suit toujours Béziers. Ils viennent me voir ici et c’est plus tout ce qui est extra rugby, ma famille, moi qui ai grandi à Béziers, qui rend ce match particulier. Après le match en lui-même… Il y a de nouveaux joueurs qui sont arrivés, des anciens, mais bon quand on aura fait quelques clubs, on aura l’habitude de ça. Pour moi dont c’est la 1re fois où je vais jouer contre mes anciens co-équipiers, ça fait un peu drôle. Je ne me voile pas trop la face, peut-être que je vais rester à Montauban, on n’en sait rien, il faut juste s’y habituer. Je pense que les joueurs qui ont fait quelques clubs ni font plus attention. C’est le monde pro, c’est comme ça. Que ce soit Béziers, c’est ma ville, j’ai grandi là-bas. Voilà, c’est tout.

    Le maintien est l’objectif avoué de la saison. Çà ne manque pas un peu d’ambition au vu du classement au bout de 14 matchs, des potentialités que l’on sent dans l’équipe ?
    Jérémy
     : Au début, il ne faut pas se voiler la face, c’est le maintien qui était l’objectif. Après on voit que les week-ends passent et ça se passe plutôt bien. Çà doit passer dans les têtes de certains d’êtres plus ambitieux. Si tu gagnes encore quelques matchs à l’extérieur et que tu fais de bonnes prestations à la maison, pourquoi ne pas essayer de faire quelque chose. Peut-être pas une qualification, il ne faut pas être trop gourmand non plus mais si déjà on arrive à être en milieu de tableau, l’objectif sera atteint et ça ne sera que du plus. Ça peut trotter dans les têtes vu les résultats que l’on a maintenant.
    Charly : Les présidents et tous ceux qui se sont positionnées sur la courbe du maintien ont eu raison parce qu’à être trop ambitieux, dès fois on se brule un peu les ailes. Donc comme je le répète souvent, à Béziers la 1er fois où on est monté tout le monde disait « on va finir à la 10e place ». Au final on a joué le maintien jusqu’à la fin de la saison. Donc c’est se mentir à soi-même et mentir aussi aux supporters qui sont là et qui croient en l’équipe. La 2e année, c’était pareil. C’était 8e et on finit tout juste 13e à la dernière journée. Je pense que ce qu’ont dit les entraineurs et les présidents de jouer le maintien est juste. Si jamais on a envie d’une meilleure histoire ça ne dépend que de nous. On fera les comptes à la fin de la saison.

    Jeremy : 9 et c’est tout ou tu es prêt à dépanner ailleurs ?
    Jérémy
     : Oui. Depuis 2 matchs, à Bourgoin et à Massy, vers la fin je suis passé au centre. Donc oui pour dépanner je peux le faire. Mais je préfère rester dans mon rôle de 9 où j’ai plus mes repères.
    Mais pour dépanner, jouer au centre, à l’aile…. Si on me dit de le faire, je le fais.

    La musculation, c’est pour compenser la taille ?
    Jérémy : Non… je ne sais pas….pourquoi cette question ? Tu trouves que je suis gros ? Quand j’étais plus jeune, j’avais mon oncle qui s’occupait de la muscu au centre de formation de l’ASM. Il m’y a mis, et puis c’est devenu pas forcement une drogue mais j’aime bien y aller. C’est important pour moi. Par rapport, à mon style de jeu. Je ne suis pas un grand éjecteur on va dire, je compense avec le reste.

    Charly, ta préférence 10 ou 15 ?
    Charly :Ici 15 ! Je m’y sens bien. Après, je suis content de jouer 10 aussi. Tout me va tant que je joue, c’est ce qui m’importe.

    Tu te vois rester combien de temps à Montauban ???
    Pour l’instant je suis montalbanais à 300%. Je ne me pose pas d’autres questions !

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